Récemment, lors du Rendez-vous d’affaires de la Francophonie tenu à Québec, j’ai eu le privilège de participer à des séances de réseautage comptant un grand nombre d’entrepreneurs et de gestionnaires. J’ai saisi l’occasion de leur présenter succinctement mon travail et celui de mes collègues chez Zone franche. J’ai parlé de mon quotidien, des services offerts, du type de clients que j’accompagne, des projets qui me passionnent, de la valeur ajoutée des relations publiques et des retombées médiatiques d’une bonne stratégie. Grosso modo, des conversations intéressantes et toujours plaisantes. Seul bémol : souvent, je suis beaucoup trop dans le « comment » et pas assez dans le « pourquoi », ou autrement dit, dans le « qu’ossa donne? ». 

Je réalise aujourd’hui, avec le recul, que j’aurais pu mettre davantage l’accent sur un aspect qui m’apparaît essentiel pour comprendre ma profession : dans le domaine des relations publiques, une bonne agence convertira toujours vos dépenses en investissement. Comme c’est le cas pour les stratégies d’investissements, il faut parfois faire preuve de patience pour voir son capital fructifier.  

Par exemple, s’auréoler d’une notoriété enviable, gagner en crédibilité et augmenter son capital de sympathie peut prendre du temps. Cependant, cela devient drôlement profitable lorsqu’un enjeu ou une crise déstabilise un organisme. D’autres fois, selon les objectifs, il se peut que l’on souhaite obtenir une couverture médiatique importante et des retombées très rapidement, c’est-à-dire exposer le plus grand nombre de personnes à une nouvelle, à une cause, à des images, à une situation. D’une manière ou d’une autre, grâce aux relations publiques, vous avez fière allure, et comme le vent dans le dos du cycliste, elles vous permettent d’avancer plus vite et d’aller plus loin avec un niveau optimal d’énergie. 

Un exemple, SVP ! 

Ce fut le cas pour le projet d’Hugo Lambert. Il se peut que vous ne connaissiez pas (encore) ce jeune étudiant qui traverse actuellement le Canada à vélo pour collecter des fonds au profit de la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique (maladie de Lou-Gehrig). Hugo a perdu sa mère il y a quelques années. Elle était atteinte de cette terrible maladie incurable et en est décédée à l’âge de 50 ans. Ce drame a motivé Hugo à monter sur sa selle de bicyclette et à parcourir près de 5 000 km pour honorer la mémoire de sa mère et sensibiliser la population envers la maladie de Lou-Gehrig. Parti de Vancouver le 19 juillet, il devrait franchir la ligne d’arrivée à Montréal au début de septembre.  

Initialement, Hugo Lambert n’avait prévu que l’utilisation des médias sociaux, dont son compte Instagram, pour faire connaître son projet. Or, inspirée par le courage et le dévouement du cycliste, la généreuse entreprise @Derichebourg Canada Environnement, ancien employeur de M. Lambert, a retenu les services de Zone franche et investi dans une stratégie intégrée de relations publiques pour optimiser le rayonnement de la cause auprès des publics cibles.  

Conséquemment, Hugo peut se concentrer pleinement sur son périple, qui exige déjà de sa part une énorme quantité d’efforts et d’énergie. Sous la chaleur écrasante du soleil ou sous la pluie torrentielle, vent de dos ou vent de face, à travers les plaines et les montagnes, seul ou accompagné (gare aux ours !), Hugo avale plusieurs centaines de kilomètres chaque semaine afin de défendre une cause qui lui tient à cœur et pour recueillir des dons.  

 L’aventure ne lui rapportera, personnellement, pas un sou, mais fera de lui une personne riche d’une expérience inoubliable et admirée pour sa détermination. Les membres de l’équipe Zone franche n’ont peut-être pas suivi l’entraînement physique requis pour traverser le Canada à vélo, et ils ne sont pas nécessairement tous adeptes du camping sauvage, mais ils s’affairent à lui donner les moyens de ses ambitions en faisant rayonner sa cause. 

 Quand la magie s’opère… 

Au fil de mes discussions avec Hugo, je dois avouer m’être rapidement lié d’amitié avec ce jeune homme dynamique et charismatique, dont j’admire la force de caractère. Mes collègues et moi sommes animés par un vif désir de contribuer à la réussite de son aventure, un désir qui dépasse largement le cadre professionnel. À notre grand bonheur, nos opérations de relations publiques ont permis de générer plusieurs millions de retombées. De plus, la nouvelle a été reprise par de multiples médias francophones et anglophones à travers le Canada.  

Le plus beau, dans tout ça, c’est que les retombées ne se mesurent pas uniquement avec des chiffres (auditoire rejoint, valeur équivalente en tarifs publicitaires, nombre d’articles médiatiques, espace et temps d’antenne, etc.). Il faut aussi, et surtout, considérer le gain de notoriété, de visibilité pour la cause. Après tout, c’est bien ce genre de gain que les relationnistes cherchent à générer, et l’approche utilisée impactera grandement l’intérêt (ou le désintérêt) du public pour une cause. 

Au-delà des retombées médiatiques et de la visibilité générée, pour ce cycliste originaire de la Bretagne, les activités de relations publiques contribuent aussi à faciliter de nouvelles rencontres, à multiplier les encouragements, à briser la solitude et qui sait, à lui donner l’idée farfelue de répéter l’exploit l’été prochain ! N’oublions pas que les relations publiques, c’est d’abord une question de communications sociales et humaines, qu’il s’agisse de B2B ou B2C, ou alors de H2H (humain à humain).     

 Un retour sur investissement pas toujours tangible, mais bien réel 

À mes yeux, ce petit côté subtil, symbolique, presque affectif et difficilement perceptible des relations publiques demeure l’une des raisons pour lesquelles il n’est pas si aisé d’évaluer quantitativement les performances et le retour sur investissement d’une stratégie. Ultimement, je dirais que ça complique un peu la tâche quand on essaie de « vendre » des services, c’est-à-dire d’expliquer dans un vocabulaire non financier l’importance d’investir dans les relations publiques.  

Les activités de relations publiques bien planifiées et menées avec adresse sont de puissants leviers d’influence. Elles peuvent contribuer, ipso facto, à augmenter les ventes d’une entreprise et à économiser de l’argent en évitant des situations de crise généralement coûteuses. Or, il demeure plus ardu de mesurer ou d’évaluer la quantité et la qualité des relations stratégiques, des partenariats créés, des rapports socioaffectifs noués, des émotions générées par une campagne de rayonnement, de l’efficacité du bouche à oreille, des liens de confiance établis, et plus encore.      

À l’aide de solutions intégrées et créatives basées sur les besoins de positionnement d’organismes de toute taille, Zone franche utilise la puissance des relations publiques pour informer, sensibiliser, convaincre, divertir et influencer des publics cibles internes et externes. Guidés par notre volonté profonde d’accompagner nos clients, de concourir aux succès de leurs objectifs et de bâtir des relations de confiance mutuelle avec eux, nous créons des stratégies exclusives dans lesquelles nous nous investissons totalement. Les relations publiques, ça rapporte ! 

Jonathan Landry, directeur de clientèle