Dans un monde toujours plus complexe, les métiers de la communication, comme la plupart des autres domaines, exigent aujourd’hui un large éventail de compétences plus pointues les unes que les autres. Il suffit de regarder les exigences des postes à combler dans les organisations pour le constater : conseil stratégique, gestion d’enjeux et de crise, rédaction, relations de presse, marketing numérique, réseaux sociaux, événementiel, sont autant de spécialités qu’une seule personne ne peut réunir à la fois. 

Avec le temps, il est normal que les entreprises se dotent de conseillers en communication. Plus l’organisation croît, plus ses besoins en communication externe et interne prennent de l’importance. Cependant, mon expérience de 20 ans dans le service-conseil en relations publiques m’a permis d’observer que les plus petites organisations (20 employés et moins) ont tout avantage à externaliser cette fonction afin de pouvoir profiter d’un maximum d’expertises pour un budget équivalent à celui du salaire d’un conseiller en communication. Pour des entreprises de cette taille, des agences comme les nôtres peuvent en effet travailler directement avec les dirigeants de l’entreprise. 

Pour une entreprise comptant entre 20 et 50 collaborateurs, il peut devenir pertinent de recruter une ressource dont le rôle sera notamment de faire le lien entre la direction et l’agence. L’influence de cette personne à l’interne est déterminante pour permettre à l’agence de performer. Il est également possible de demander à un conseiller de votre agence de jouer ce rôle, en impartition, à raison de plusieurs heures par semaine. 

Au-delà de 50 collaborateurs, les entreprises voudront éventuellement recruter des experts qui se répartiront les responsabilités entre la communication interne et externe, par exemple. Mais même à cette étape, il est extrêmement pertinent de conserver l’exécution à l’externe, surtout pour mettre en œuvre des actions ponctuelles ou qui nécessitent plusieurs expertises à la fois. Nous voyons, par exemple, rarement des clients qui exécutent eux-mêmes les opérations de relations de presse proactives. Réactives et ciblées, oui. Mais les relations de presse proactives nécessitent trop de suivis dans des délais précis qui sont difficilement conciliables avec l’agenda des responsables de la communication en entreprise.  

En conclusion, je dirais que dans un scénario idéal, les entreprises devraient, avec le temps, recruter des conseillers en communication qui auront une expérience la plus générale possible et qui sauront guider les agences partenaires lors de la mise en œuvre des actions. Ce faisant, ils permettront également aux dirigeants de se concentrer sur le développement de leur entreprise. Plus ces conseillers à l’interne seront performants, plus les conseillers de votre agence le seront également.